SPÉCIALITÉ_terminale
SUIVI DOSSIER PLASTIQUE "CORONA période"
Cadre réglementaire de l'épreuve écrite :
Le candidat doit répondre à trois questions :
- La première l’engage à mener une analyse plastique de l’oeuvre reproduite par le sujet.
- Les deux autres concernent les questionnements induits par cette même oeuvre.
Le candidat organise son temps de façon à répondre
aux trois questions.
Chacune d’elles est évaluée séparément.
La maîtrise
de la langue française et de l’orthographe
est prise en compte sur l’ensemble rédigé.
Critères d’évaluation et notation
Notation sur 20 points répartis comme
suit :
-
la première question (analyse plastique) est notée sur 8 points ;
-
chacune des deux autres questions est notée sur 6 points.
Seront prises en compte
pour l’évaluation, les capacités du candidat à :
- décrire l’oeuvre, nommer ses constituants plastiques
à l’aide d’un vocabulaire
précis, la caractériser en précisant sa nature, son
statut, les particularités de
l’organisation du dispositif plastique et de son
contexte,
- repérer les principales notions en jeu dans les
questions posées et raisonner
en établissant des liens avec d’autres oeuvres à
l’intérieur du programme
- ouvrir sa réflexion en direction de problématiques
et de notions travaillées
dans le cadre du programme de la classe de terminale,
- organiser son devoir de manière claire et structurée
en maîtrisant la langue à
-->
Auguste RODIN (1840-1917)
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Vie & oeuvre
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5 petits films du Musée RODIN
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5 petits films du Musée RODIN
La fabrication d'une sculpture
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Photographie & dessin
Photographie & dessin
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Les grands courants artistiques du 19e siècle :
FILMS du Musée d'Orsay
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"Les salons"
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Émission France Culture :
Émission France Culture :
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Réalisme, expression et vérité :
Réalisme, expression et vérité :
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Le monument des Bourgeois de Calais :
Le monument des Bourgeois de Calais :
monument achevé en 1889 et inauguré à Calais en 1895.
Les 6 personnages :
- Eustache de Saint Pierre, le premier des six bourgeois à avoir accepté de se sacrifier pour sauver les habitants de la ville de Calais. Le plus âgé du groupe, il porte la barbe et la moustache.
- Jean d’Aire porte les clefs, fardeau d’autant plus lourd qu’il est le signe honteux de la reddition.
- Jacques de Wissant, voûté, s’avance résolument.
- Pierre de Wissant, le corps et le visage encore tournés vers l’arrière, esquisse le premier pas vers le sacrifice.
- Jean de Fiennes, le torse découvert et les bras ouverts, est l’image du don ultime et du sacrifice absolu.
- Andrieus d’Andres, la tête entre les bras, semble figé dans une attitude de désespoir.
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Émission France Culture :
Émission France Culture :
Rodin, l'art du mouvement en cinq sculptures :
L'Âge d'airain
La Porte de l'enfer
Le Penseur
Le Baiser
Les Bourgeois de Calais
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Corps de la sculpture / Corps du spectateur :
Balzac 1898
Ici & Là
Notes :
"Étude C" : études de nus pour le Balzac
Modèle vivant comme source d'inspiration, Estager comme modèle pour la tête, masques successifs, photographie du plâtre retouchée à la plume
Balzac en redingote 1891 (pile de livres)
Redingote (extérieure, représentation) / Robe de moine ou robe de chambre (intimité, création littéraire)Robe de chambre de taille réelle sur un corps de taille réelle
Retravailler le plâtre : tronçonnage, modification, remodelage, etc.
Décalages liés aux modifications ne sont pas lissées
Corps de Jean d'Aire (Bourgeois de Calais) retravaillé
Études de drapés sur 6 plâtres de nu
Tissus trempé dans un lait de plâtre ou tissus positionné et badigeonné de plâtre
Élimine les parties du corps sauf les pieds, pose la tête sur le volume du corps
La version finale guide le regard vers le visage
Yeux en creux, jeu sur l'ombre et la lumière qui donne une densité au regard
refusé par la Société des gens de lettres
Moquerie lors deson exposition au salon de 98 : sac de pommes de terre / sac de neige fondant sous l'averse
Falguière récupère la commande, garde l'idée de la robe de chambre, son monument à Balzac est inauguré en 1902
Le Balzac de Rodin ne sera fondu qu'en 1937
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Manteau & Sculptures molles
Etienne-Martin (1913 - 1995)
Le Manteau
(Demeure n° 5)
1962
Robert Morris (1931 - 2018)
Wall Hanging
(Pièce de feutre suspendu au mur,
Felt Piece)
Felt Piece)
1969 - 1970
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Le corps
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Les portes de l'Enfer
Notes de visite :
1879 décision de créer un musée des Arts décoratifs.
Rodin a 3 ans pour produire la porte de ce musée.
Rodin a 3 ans pour produire la porte de ce musée.
1889, l'état abandonne le projet, Rodin se lance en toute liberté dans un projet original hors contraintes du cahier des charges
1880-1889
Coulé en bronze en 1930 (8 tonnes de bronze fondu)
La seule porte présentée du vivant de l'artiste est celle de Meudon, la porte en plâtre.
Dimensions : 6m sur 4m
Inspiration : Dante 14e La Divine comédie (Enfer/Purgatoire/Paradis)
Références à :
Bas relief, haut-relief et sculpture en ronde-bosse participent d'un jeu entre ombre et lumière.
Comparaison Le "Ugolin" Rodin/Carpeaux
Rodin gomme les détails pittoresques
D'un personnage inscrit dans l'histoire, il cherche à représenter l'essence du personnage, hors de son contexte.
Comparaison avec Pradier "Les trois grâces"
Comparaison avec Carpeaux "Prince impérial"
Rodin rompt avec l'isolement de la figure principale, il mélange les corps
Pas de modelé uniquement lisse, joue sur la rugosité, l'aspect rugueux de la surface qui accroche différemment la lumière
La dimension matérielle et physique de la sculpture est perceptible, visible.
La sculpture n'est pas un objet décoratif (cf Baudelaire) mais dotée d'un pouvoir expressif
La porte narrative de Paris devient la Porte quasi abstraite de Meudon : ôte plutôt qu'agrège des éléments.
Exposition de la Porte de Meudon au Pavillon de l'Alma en 1900 dans le cadre de l'exposition universelle. pavillon blanc (plâtre, marbre, photo). S'oppose à l'esthétique surchargée des autres pavillons
"Les trois ombres" : répétition d'une même sculpture, juste desaxée, simplification des extrémités.
Pour parler des différentes parties de la Porte :
- un linteau : pièce horizontale placée au-dessus d'une ouverture. Il permet de répartir le poids d'une maçonnerie autour du vide créé par une porte ou une fenêtre,
- un vantail, des vantaux : synonyme de battant , panneau d'une porte ou d'une fenêtre qui pivote sur des gonds,
- parties latérales ou pilastres : colonne plate formant une légère saillie.
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Pour parler des différentes parties de la Porte :
- un linteau : pièce horizontale placée au-dessus d'une ouverture. Il permet de répartir le poids d'une maçonnerie autour du vide créé par une porte ou une fenêtre,
- un vantail, des vantaux : synonyme de battant , panneau d'une porte ou d'une fenêtre qui pivote sur des gonds,
- parties latérales ou pilastres : colonne plate formant une légère saillie.
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RAPPEL :
RÉVISER :
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Collaboration et Co-création entre artistes
COLLABORATION ET CO-CRÉATION PLURIDISCIPLINAIRES - PARTIE II
Merci M. Bourgeaux !
petits +
Ulay & Abramovic
Les Delaunay
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MACHINES à DESSINER,
PROTOCOLES ou PROGRAMMES
pour générer des dessins,
trois études de cas avant l'ère du numérique :
#0 Le perspectographe de Dürer, 1535.
"Le perspectographe fut inventé à la Renaissance par Dürer (1471-1528), on l’appelle aussi la « fenêtre de Dürer ». En effet, cet instrument, composé d’un cadre en bois et d’une vitre quadrillée, est semblable à une fenêtre. Le peintre place ce cadre devant la scène qu’il veut représenter. Le peintre regarde la scène à travers un « œilleton », bâton se finissant par un cercle de bois à travers lequel le peintre regarde en clignant d'un œil. La vision du peintre est donc monoculaire (le peintre ne voit la scène que d’un œil), ainsi, la perspective qu'il dessine n’est pas tout à fait exacte.
En observant où les « lignes » du modèle coupent celle du quadrillage sur la vitre, le peintre a seulement à reporter ce qu’il voit sur une feuille quadrillée. " IN
MACHINES à DESSINER,
PROTOCOLES ou PROGRAMMES
pour générer des dessins,
trois études de cas avant l'ère du numérique :
#0 Le perspectographe de Dürer, 1535.
"Le perspectographe fut inventé à la Renaissance par Dürer (1471-1528), on l’appelle aussi la « fenêtre de Dürer ». En effet, cet instrument, composé d’un cadre en bois et d’une vitre quadrillée, est semblable à une fenêtre. Le peintre place ce cadre devant la scène qu’il veut représenter. Le peintre regarde la scène à travers un « œilleton », bâton se finissant par un cercle de bois à travers lequel le peintre regarde en clignant d'un œil. La vision du peintre est donc monoculaire (le peintre ne voit la scène que d’un œil), ainsi, la perspective qu'il dessine n’est pas tout à fait exacte.
En observant où les « lignes » du modèle coupent celle du quadrillage sur la vitre, le peintre a seulement à reporter ce qu’il voit sur une feuille quadrillée. " IN
#1 Jean Tinguely
#2 Sol LeWitt
#3 Vera Molnar
UN TRÈS GROS DIAPORAMA à télécharger !
réalisé par Fabienne Delannet, Cyril Blancy, Corinne Bourdenet Vicaire
réalisé par Fabienne Delannet, Cyril Blancy, Corinne Bourdenet Vicaire